Dans le cadre d’une initiative régionale, une réunion s’est tenue en octobre avec une dizaine d’établissements de l’HAD. Le thème de l’écoconception des soins en hospitalisation à domicile (HAD) a été longuement abordé.

L’éco conception des soins en HAD consiste à maîtriser l’empreinte environnementale de ces soins en intégrant les achats, les pratiques de soins, l’élimination des déchets et les transports intermédiaires nécessaires à la prise en charge du patient. Elle repose sur la notion de besoin (refuser, réduire), l’analyse des pratiques (produire moins de déchets) et la sélection de matériels écoconçus.
Dans sa version 2025 (V2025) de la certification des établissements de santé, la HAS retient trois critères relatifs à la « transition écologique » : la réflexion menée par les équipes sur les soins écoresponsables (Critère 2.4-04), la stratégie de développement durable mise en œuvre par l’établissement (Critère 3.4-02) et les actions pour la transition écologique (Critère 3.4-03). En HAD, ces dernières sont réalisées dans la continuité de celles de l’établissement.
L’intégration de la dimension environnementale implique des arbitrages en termes d’approvisionnement. CAHPP propose des outils d’évaluation – l’Indice Vert, l’Indice Vert contrôlé et la coloration des achats – pour accompagner la mise en place d’une stratégie RSE visant à réduire l’impact environnemental, social et sociétal des achats et à s’aligner sur les exigences réglementaires.
La stratégie d’écoconception des soins en HAD se concentre sur quatre axes principaux : la prescription, qui vise à sensibiliser et à réduire les gaspillages ; le matériel et les dispositifs médicaux, pour lesquels il est important de tenir compte de la durabilité et de l’analyse du cycle de vie ; et enfin, la gestion des déchets, qui repose sur la définition de protocoles de tri.
L’application de ces principes réduit l’empreinte carbone et préserve les ressources naturelles, tout en améliorant la qualité de vie des patients et de leurs proches.
De plus, il devient urgent de sensibiliser aux impacts environnementaux des soins à domicile et à la nécessité de trouver des solutions pour limiter la pollution de l’eau liée aux résidus médicamenteux.
























