https://cahpp.eu/wp-content/uploads/2018/01/EN-BREF-66_0218.pdf
Chers Amis,
Il est assez caractéristique, bien qu’étonnant de voir avec quelle énergie l’Etat se précipitesur différents moyens propres à diminuer les dépenses hospitalières. Je vous propose quelques rappels pour mémoire :
Le RESAH Ile-de-France, qui devait initialement avoir une vocation régionale, a finalement et bizarrement étendu son action sur l’ensemble du territoire français. Rappelons, s’il le fallait, que la création du RESAH Ile-de- France doubla UNIHA, excellent organisme
qui était déjà en place pour organiser les économies de consommation.
Consécutivement au RESAH Ile-de-France est apparue SARA (Structure Associative de Rationalisation des Achats), poussée par les ARH puis par les ARS, et dont la mission est de se pencher rapidement sur les commandes groupées et de les organiser. Rappelons encore que les contrats de coopération ont été poussés par les mêmes ARS car ces contrats pouvaient être un moyen de réfléchir aux dites économies en commun.
Plus loin encore il a été tenté de conclure le maximum de contrats de coopération public / privé, et même d’envisager des fusions d’établissements. Mais là évidemment on allait voir ce qu’on allait voir…mais il est évident que personne n’a réellement pu voir les effets de ces contrats de coopération, comparables à des mulets, croisement d’un âne et d’un cheval pour lesquels l’utilité n’a pas
souvent été prouvée… pardon de l’image…
Ces tentatives accumulées ne suffisant pas, les GHT (groupement hospitalier de territoire) se sont mis en place. Ces groupements vont, grâce au ” talent de l’établissement support “, permettre d’acheter beaucoup moins cher que les collègues des
autres GHT… tellement peu responsables qu’ils sont incapables de négocier avec les laboratoires tout seuls ! En passant, nous pouvons nous étonner qu’après nous avoir serinés avec la responsabilité pleine qu’il fallait donner aux directeurs d’hôpitaux, cette responsabilité leur soit enlevée davantage chaque jour.
Vous comprendrez que mon étonnement dépasse cette superposition de démarches dans la recherche d’économies assorties de résultats parce que justement CAHPP les pratique depuis 45 ans au sein du secteur privé en grande partie, mais également pour des
établissements publics adhérents CAHPP qui souscrivent régulièrement.
Nous nous battons depuis des années au sein de CAHPP pour rappeler que nous sommes présents et experts pour remplir cette fonction
en étroite collaboration avec l’Etat.
Nous avons argumenté, mis en justice, participé à des réunions, remis des mémoires mais aucun de ces messieurs de l’ENA n’a encore
compris que face à l’hégémonie des laboratoires, seul un organisme fort, puissant, orginisé, expérimenté, pouvait obtenir des résultats conséquents car il ne serait pas possible de jouer sur les personnalités pour contourner l’offre et la demande.
Il me revient qu’avec l’appui d’Alain Coulomb, consultant, nous avons eu de longs et fructueux entretiens avec plusieurs Ministres à l’époque où le RESAH n’existait pas. Le cabinet du Ministre de la Santé s’était d’ailleurs montré particulièrement intéressé par nos actions et nos résultats. Plusieurs mois sont passés après ces rendez-vous et à notre grande surprise, nous avons vu sortir le RESAH Ile-de- France…
Alors… que faut-il croire ? Le Père Noël est pourtant passé et il n’y a pas grand-chose dans
la hotte pour nous ?Vous en conviendrez, il faut tout simplement continuer et poursuivre nos propres travaux conjointement afin que nous soyons forts, incontournables et ainsi multiplier nos résultats.
Je suis convaincu, comme beaucoup d’entrevous, que les résultats obtenus par chaque structure individuellement, importants ou pas,seraient infiniment plus élevés si nos efforts nous amenaient à aller dans la même direction.
Forte de ses 3400 adhérents, CAHPP va poursuivre dans le bon sens.
Le Président Directeur Général de CAHPP
Yvon Bertel Venezia
Imaginez tout ce que CAHPP peut faire pour vous