Pour 2025, les principaux enjeux de l’Indice vert portent sur les achats responsables, la préservation de la biodiversité, le kilomètre évité — c’est-à-dire l’incitation à regrouper et rationaliser les commandes — ainsi que la promotion de l’Indice vert contrôlé.
Afin d’évaluer la notion d’achat responsable, l’Indice vert prend en compte la politique RSE du fournisseur et de ses sous-traitants, la traçabilité des produits consommés, ainsi que le respect des normes éthiques, sociales et environnementales tout au long de la chaîne de production.
La préservation de la biodiversité est, quant à elle, évaluée à travers les labels détenus par le fournisseur ou ses sous-traitants (écolabels, agriculture biologique, MSC, FSC, etc.), l’exclusion de matières premières issues de la déforestation ou provenant de zones dites sensibles, et enfin les résultats de l’analyse du cycle de vie des produits.
Pour encourager les fournisseurs à réduire les distances parcourues, l’Indice vert s’intéresse à la localisation des zones de production et de stockage, à l’éventuelle participation à des plateformes de livraisons groupées, aux modes de transport utilisés, ainsi qu’à l’usage de logiciels d’échange de données informatisées entre les différents sites.
Depuis 2024, les fournisseurs peuvent également participer à l’Indice vert contrôlé. « L’Indice vert contrôlé permet, d’une part, de valoriser les actions remarquables, et d’autre part, de vérifier sur site les données autodéclarées. À l’issue de la visite, des pistes d’amélioration sont proposées », explique Isabelle Hamelin, directrice des relations publiques, de la communication et de la RSE chez CAHPP.
Pour l’ensemble des fournisseurs référencés chez CAHPP, les notes obtenues à l’Indice vert ou à l’Indice vert contrôlé sont disponibles sur le site. Un outil précieux et fiable, devenu une véritable boussole pour les établissements de santé.